mercredi 5 mars 2008

Grève électorale

La grève électorale
pour défendre les causes humaines et animales
pour une harmonie de la bio-diversité de la planète


Depuis des années, les politiques passent leurs temps à nous vendre du bonheur électoral. A chaque élection, c'est la même rengaine politique. Votez pour moi (ou pour mon parti) et vous vivrez heureux.
Lorsque j'écoute ces personnages politiques, j'ai la conviction qu'ils ne sont pas autres choses que des représentants de commerce de partis politiques. Et non, des défenseurs des intérêts humains, tout en ayant un comportement sectaire de plus en plus prononcé.
Un parti politique (sans distinction) me fait penser à une secte politique et économique, ou chaque adepte développe son propre futur sans tenir compte du reste de l'humanité et de la vie, sauf pendant les élections.
Le vote est présenté comme un devoir. En réalité, c'est un droit. Un devoir, c'est un dû, une obligation non conforme au premier alinéa de l'article 2 de la Constitution française. Nous avons le DROIT de parler ou de garder le silence (Code de procédure pénal) : « Vous avez le droit de garder le silence et tous ce que vous direz pourra être retenu contre vous ». Pour les élections, c'est pareil. Tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Et c'est ce qui se passe à chaque fois.

Donc, j'ai décidé d'être en

GREVE ELECTORALE ILLIMITEE

J'en ai plus qu'assez d'être considérer comme du bétail économico-électoral ; d'entendre sans arrêt que je dois faire mon devoir électoral alors que voté est un droit, et non une obligation. Si nous étions obligés d'aller voter comme dans certains pays, alors il faudrait supprimer l'article 2 de la Constitution française (Liberté, Egalité, Fraternité) ; de supporter les reproches de mes décisions ou indécisions électorales, surtout de la part des politiques qui prennent les électeurs pour des imbéciles. En demandant de voter pour eux, comme si les candidats désiraient que l'on vote pour les autres. Depuis quand, un candidat à une élection désire que les électeurs votent pour son adversaire. Alors pourquoi répéter, à chaque élection : « Votez pour moi ».
Surtout que depuis des années, c'est toujours la même rengaine. Il y a quelques nouvelles têtes politiques mais sans que cela change grand chose pour les personnes qui supportent le comportement des adeptes de ces sectes politiques.
« Les politiques sont de drôles d'oiseaux qui ont pour plan de vol « les rêves de l'humanité, en déféquant de l'utopie pour empêcher les rêves de ce réaliser ». Il fait beau sur la misère, sur les oeuvres humanitaires, « les grandes causes planétaires ». Si on les écoutent, on se les gèles dans le pognon ».

Sur le principe, cela peut être assimilé a une abstention mais l'abstention est considérée comme une indécision.
Indécis : « mot politico-diplomatique pour désigner un imbécile qui ne sait pas choisir. Et que l'on doit absolument convaincre ».

En période électorale, qu'est-ce qui effraie le plus un politique ? De manquer de voix ou de voies.

Tous le monde le sait.
Si, les politiques ne veulent pas faire d'effort pour d'agir en faveur d'une harmonie de la vie car l'intérêt économico-électoral est le plus fort. Surtout que les élections sont devenues un véritable enjeu politico-partisan. Un commerce de la conscience électorale, donc humaine. Je n'accepterai jamais que l'on fasse un commerce de ma conscience. Et personne ne doit l'accepter.

Dans le cadre d'une grève, les politiques savent exactement quelles sont les revendications des grévistes. Et en aucun cas, ils ne peuvent pas prétendre, ignorer les raisons.
Cela devrai les faire réagir, la peur de perdre, des voies sous la forme d'une grève, est pire que de compter les abstentions (ou votes blancs ou nuls).

Sachant que :
Le droit de grève est constitutionnel.
Le droit de vote est constitutionnel.
Additionnons les deux et vous avez une GREVE ELECTORALE.

Pour que ce type de grève soit constitutionnellement valable, une procédure d'application doit être respectée. Notamment, ne pas porter atteinte aux autres droits constitutionnels comme la liberté (premier alinéa de l'article deux de la Constitution). En laissant les électeurs, qui le désirent, d'aller voter.
Le préavis de grève doit annoncé cinq jours minimum avant le scrutin mais le mieux c'est le début de la campagne électorale.
Je tiens à préciser que ce type de grève n'est pas négociable le jour du début officiel de la campagne électorale, ni le jour de l'ouverture des bureaux de votes. Après les élections peut-être, mais pas pendant.

Conclusion : Que l'on aime ou non, chacun son opinion. Je vous ai présenté la mienne.

Bob.